Quelques membres du comité étudiant ont confectionné une vidéo pour présenter les trois nouveaux sous-comités. Joins-toi à nous en nous écrivant au comiteetudiantrqspal@gmail.com !
Mandat :
Le Comité étudiant doit constituer une voix crédible pour les étudiant∙es gradué∙es et postgradué∙es du RQSPAL et servir de canal de communication privilégié entre la relève et la direction du RQSPAL. Il a pour objectif d’assurer un milieu de vie et d’apprentissage stimulant et encadrant à l’ensemble des étudiant∙es du Réseau. Il a comme mandat de représenter l’ensemble des étudiant∙es inscrit∙es aux cycles supérieurs dont les activités de recherche touchent les soins palliatifs et de fin de vie. Il a pour fonction de conseiller le Comité de direction ainsi que le Comité scientifique sur les priorités qu’ils jugent importantes, de participer à la mission du RQSPAL et d’accroître la diffusion et le transfert des connaissances. Il peut également créer des activités qui sont susceptibles d’accroître l’implication et le sentiment d’appartenance des membres étudiant∙es au RQSPAL.
Composition :
Le Comité étudiant est composé d’étudiant∙es inscrits à un programme d’études universitaires et représentatifs du bassin de membres étudiant∙es du RQSPAL. Idéalement, la composition comprend cinq membres qui seraient réparti∙es de la façon suivante: deux étudiant∙es inscrit∙es au deuxième cycle, deux étudiant∙es inscrit∙es au troisième cycle, un stagiaire postdoctoral. Le coordonnateur (non votant) est aussi inclus dans ce comité. Les membres du Comité étudiant sont :
Malek Amiri, étudiant au doctorat en sciences infirmières à l’Université Laval sous la supervision de Nicolas Vonarx
Malek est titulaire d’un baccalauréat en sciences expérimentales ainsi que d’une licence appliquée et d’une maîtrise avec mémoire en sciences infirmières. Il souhaite faire une carrière en enseignement universitaire et contribuer au développement de nouvelles théories infirmières qui inspirent les praticiens en soins palliatifs.
Sous la supervision de Nicolas Vonarx, il s’intéresse actuellement à l’expérience de la fin de vie de personnes atteintes de cancer en abordant l’angoisse devant la mort dans la perspective philosophique de Martin Heidegger. À cet effet, sa thèse s’inscrit dans une posture méthodologique qui prône la compréhension et l’interprétation plutôt que la quantification et la confirmation. Il cherche à clarifier l’expérience de l’angoisse devant la mort pour développer éventuellement des intervenions infirmières adaptées au vécu des personnes vivant avec un cancer avancé.
Sabrina Anissa El Mansali, candidate au doctorat en psychoéducation, Université de Sherbrooke (campus de Longueuil), sous la supervision de Deborah Ummel et Anne-Marie Tougas
Bénévole au CHUM (écoute et accompagnement des patients), elle s’intéresse à la fin de vie, plus précisément le vécu du pré deuil et du deuil. Comprendre ces deux phénomènes lui permettront d’intervenir auprès des adolescents qui ont perdu un parent suite à une perte prévisible (ex: cancer).
Grâce à un devis qualitatif, son objectif est d’identifier les besoins psychosociaux des familles au sein desquelles un adolescent vivra la perte prévisible d’un parent. Avoir plusieurs perspectives (intervenants, parents, adolescents) permettra de proposer différentes pistes d’intervention auprès de ces familles.
Sophie Boies, étudiante à la maîtrise en travail social, Université du Québec à Montréal, sous la supervision d’Isabelle Dumont
Pendant plus d’un an, Sophie découvre l’univers des soins palliatifs pédiatriques en tant que bénévole au Phare, Enfants et Familles. Elle est par la suite stagiaire de recherche au sein de l’équipe des soins palliatifs pédiatriques du CHU Sainte-Justine. Ces expériences lui font découvrir un fort intérêt pour la recherche et l’accompagnement des enfants gravement malades et leur famille, ce qui la motive à poursuivre ses études à la maîtrise en travail social.
Dans le cadre de son projet de maîtrise, elle s’intéresse au rôle du travailleur social au sein des équipes interdisciplinaires de soins palliatifs pédiatriques, afin de contribuer au développement des pratiques.
Jessica Boivin, étudiante à la maîtrise en épidémiologie, Université Laval, sous la supervision de Bruno Gagnon
Jessica est professionnelle de recherche au sein de l’Équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs (ERMOS) et membre du Conseil de l’Institut de soins palliatifs et de fin de vie Michel-Sarrazin – Université Laval (ISPFV MS – ULaval). Ces expériences lui ont permis de développer ses intérêts pour les essais cliniques en psycho-oncologie, les soins de fin de vie et la perte cognitive chez les patients atteints de cancer tout en utilisant des devis variés (quantitatif, qualitatif et mixte).
Dans le cadre de son mémoire, elle s’intéresse à la perception et aux expériences d’équipes de soins palliatifs en lien avec le ralentissement psychomoteur chez des patients avec cancer avancé ne souffrant pas de délirium et à l’effet du méthylphénidate sur la fonction cognitive de patientes en rémission d’un cancer du sein.
Émilie Cormier, candidate au doctorat en psychologie profil scientifique-professionnel, Université du Québec à Montréal, sous la supervision de Valérie Bourgeois-Guérin
Après avoir complété une maitrise en thérapie par les arts, Émilie est actuellement candidate au doctorat en psychologie. Motivé par ses expériences de stage et de bénévolat auprès de personnes en fin de vie et d’ainés de la rue, son projet de recherche doctoral vise à mieux comprendre l’expérience des soins palliatifs de fin de vie chez les personnes âgées qui vivent ou qui ont vécu en situation d’itinérance. Une compréhension qui pourra, elle le souhaite, contribuer au développement de pratiques d’accompagnement plus sensibles et adaptées à la réalité de la fin de vie de ces personnes en situation de précarité. En appréhendant leur expérience de la fin de vie à travers la figure de la maison et la notion existentielle de l’habiter, elle cherche aussi à entrevoir ce qui au seuil de la mort pourrait potentiellement éclairer comment mieux accompagner les personnes en situation d’itinérance tout au long de leur vie.
Alexandra Guité-Verret, candidate au doctorat en psychologie, Université du Québec à Montréal, sous la supervision de Mélanie Vachon
Alexandra possède une maîtrise en littérature de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux représentations sociales et individuelles du mourir et de la maladie, plus particulièrement à l’usage des métaphores du cancer du sein chez les patientes en traitement, en rémission ou en fin de vie.
À partir de recherches qualitatives, elle tente de comprendre l’impact des représentations de la maladie sur l’expérience du patient, sur le rôle du soignant, et sur la transition qu’effectue le patient du monde du cancer vers celui des soins palliatifs. Son rôle d’accompagnante bénévole auprès des patients et patientes en oncologie, à la Fondation Virage du CHUM, s’inscrit dans la continuité de ses recherches.
Nataly R. Espinoza Suarez, étudiante au doctorat en santé communautaire, Université Laval, sous la supervision de Lynn Gauthier et Annie LeBlanc.
Au cours de sa formation de médecin de famille au Pérou, Nataly a découvert le monde des soins palliatifs et de la recherche. Suivant cette nouvelle passion, Nataly a passé 4 ans à la Mayo Clinic dans le Minnesota, où elle a appris la prise de décision partagée, la communication clinique, la méthodologie quantitative et la recherche qualitative. Elle a également travaillé avec des professionnels des soins intensifs, de la médecine interne et de la médecine familiale.
À la suite de cette expérience, Nataly a choisi de poursuivre un doctorat en santé communautaire afin de renforcer ses compétences en matière de recherche et de poursuivre ses travaux sur les minorités ethniques. Ses recherches portent aussi sur les expériences vécues par les patients ayant besoin de soins palliatifs et la communication clinique dans le contexte des soins palliatifs.
Son projet de doctorat utilise une méthode mixte qui fera appel à une approche phénoménologique pour l’analyse des entretiens et des photovoices afin de pouvoir comprendre et décrire quels sont les facteurs sociaux, spirituels, physiques et psychologiques qui influencent les expériences de deuil des femmes hispaniques ayant survécu à un cancer du sein, pendant et après le traitement du cancer. Idéalement, grâce à ce projet, Nataly pourra contribuer à améliorer la qualité des soins et de l’attention portés aux femmes des minorités ethniques vivant au Québec.
Lye-Ann Robichaud, candidate au doctorat en psychologie, Université de Montréal, sous la supervision de Serge Sultan
Lye-Ann a découvert l’oncologie psychosociale en étant auxiliaire de recherche dans l’Équipe de Recherche Michel-Sarrazin en Oncologie psychosociale et Soins palliatifs (ERMOS) pendant plus de deux ans. Cette immersion dans ce domaine a été pour elle un de ses premiers contacts avec la recherche. Elle a immédiatement eu un coup de cœur pour la psycho-oncologie. Cette expérience lui a permis de développer de vifs intérêts pour l’amélioration de la qualité de vie en soins palliatifs, ce pour quoi elle a décidé de poursuivre ses études au doctorat sous la supervision de Dr Serge Sultan.
Dans le cadre de sa thèse, elle souhaite mieux comprendre l’évaluation de la qualité de vie des enfants atteints d’un cancer avancé afin de pouvoir améliorer la qualité de vie de ces enfants.
François Tardif, coordonnateur du RQSPAL, invité
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